Cependant, selon le troisième examen annuel de la CREA de l’interdiction de charbon à l’étranger de la Chine, avec les gens de l’asie pour les Solutions climatiques (PACS), la quantité de capacité de charbon qui a été annulée en 2024 a diminué considérablement à 5,6 gigawatts (GW), de la 15,9 GW entre 2022 et 2023.
En plus des annulations de projets étrangers de la Chine ralentissant, depuis la publication du rapport 2023 de la CREA, 7,9 GW de la capacité des centrales au charbon soutenues par la Chine est devenue opérationnelle, ce qui porte la capacité opérationnelle totale à 26,2 GW, contre 18,3 GW en 2023 et 9,2 GW en 2022. Les résultats indiquent que, bien que la Chine ait fait des progrès, le pays doit encore faire face à des défis importants pour respecter son engagement.
Au cours des trois années suivant l’engagement, un total de 42,8 GW de projets ont été annulés, résultant en un total évité 4,5 milliards de tonnes d’émissions de carbone cumulées sur la durée de vie. Pourtant, 52 centrales restent dans le permis, pré-permis, et les phases de construction, représentant une capacité supplémentaire totale de 49,5 GW. Selon notre analyse, l’annulation de ces installations pourrait empêcher 202,5 millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) par an, soit un total estimé à 5,1 milliards de tonnes d’ici 2050.
L’année dernière a vu un 3,4 GW supplémentaires de projets d’énergie à l’étranger précédemment non annoncés avancé directement dans la phase de construction et 4,9 GW dans la phase de pré-permis. Au moins trois de ces projets proposés sont pour la production d’énergie au charbon - 1,5 GW au kirghizistan, en Zambie et au Zimbabwe - en violation directe de l’engagement 2021. En outre, 700 MW de la capacité de charbon soutenue par la Chine qui avait été mis en vedette dans le passé a été poussé en avant ou relancé l’année dernière.
Pour surmonter ces obstacles au respect de l’interdiction chinoise de charbon à l’étranger, nous proposons les recommandations politiques suivantes:
Recommandations politiques
· étendre l’interdiction du charbon à l’étranger pour inclure les projets énergétiques captifs, qui tombent dans une zone grise de l’interdiction tout en représentant certaines des plus grandes expansions continues de l’énergie au charbon.
· les bailleurs de fonds de projets étrangers devraient se concentrer davantage sur le financement de projets d’énergie renouvelable, tels que l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique.
· les pays hôtes devraient donner la priorité et indiquer clairement leur désir de transition vers des solutions énergétiques plus durables, attirant ainsi plus d’investissements dans ce domaine.
· la Chine devrait fournir un soutien technique et financier pour le développement de stratégies de transition dans les pays hôtes afin d’éviter que ces pays ne poursuivent des projets de charbon même sans investissement chinois.
· les pays hôtes devraient éviter de passer du charbon au gaz, ce qui ne ferait que retarder le passage à des sources d’énergie réellement durables.